Tout au long de notre vie terrestre, nous avons à souffrir. Croyants et non croyants, nous ne sommes pas épargnés. Même notre foi en Dieu ne peut nous empêcher de vivre ces moments où nous perdons pieds, soit parce que la douleur physique est trop forte, soit parce que notre cœur est meurtri profondément par un événement ou une personne, soit enfin parce que l’un de ceux que nous aimons est touché par le mal. Comment ne pas être anéanti par cette douleur ? Comment croire que Dieu a permis un monde où la souffrance n’est pas encore détruite ?
Dieu, Père infiniment bon, j’ai souvent tendance à croire que tu ne nous aimes pas, à cause de la souffrance que je ressens, ou que mes proches vivent. Je te demande pardon pour ce manque de foi, car je sais que tu es un Dieu bon, et que tu es présent dans ces difficultés, comme le dit le Psaume 22 : « Si je traverse les ravins de la mort, je ne crains aucun mal, car tu es avec moi : ton bâton me guide et me rassure. »
Et s’il m’est difficile de le croire encore, je veux poser l’acte de foi que tu es là, à mes côtés. Montre-moi, Dieu, par un signe tangible, que tu es là, bien présent à ma souffrance, parce que malgré ma bonne volonté je suis faible.
Amen.