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“Je ne voyais pas le sens d’aller à la messe le dimanche”

Témoignage de Caroline
Elevée dans une famille catholique, Caroline se marie et fonde une famille avec un homme croyant. Avec les années, elle perd peu à peu le sens de tout cela et prend beaucoup de recul. Jusqu'à l'invitation d'un groupe d'amis à partir en voyage en Israël...

Alors, je m’appelle Caroline. J’ai 50 ans. Je suis mariée avec Jean-Paul. Nous sommes Belges. On m’aurait demandé, il y a cinq ans, de vous raconter ce que je vais vous raconter, j’aurais éclaté de rire et j’aurais dit : « Va te faire soigner ! ». Mais voilà…Ce qui m’est arrivé, je vais vous le raconter.

Alors, depuis mon enfance, j’ai été élevée dans une famille de tradition chrétienne catholique. Donc, par tradition, nos parents nous emmenés à la messe tous les dimanches, parce que c’est comme ça : ça fait partie de l’éducation comme se brosser les dents, aller à l’école, apprendre à bien se tenir à table… Mais je ne voyais vraiment pas l’intérêt ! Je trouve ça très, très ennuyeux. Et donc, je chahutais dans le fond avec une copine. Et puis voilà : c’était de 9h55 à 11h05 le dimanche matin. Et puis on passait à autre chose : la case était cochée pour la semaine et tout allait bien comme ça.

Alors il était évident que j’allais me marier et fonder une famille avec quelqu’un de chrétien. C’est ce qui est arrivé. Donc, je me suis mariée assez jeune, et bien sûr à l’église. Et puis nos enfants ont été baptisés très vite, on les a élevés avec les sacrements. On a essayé de les emmener quand c’était possible tout pour faire plaisir à mon mari : je voyais bien que, pour lui, c’était quelque chose vraiment très important. Et puis au fond de moi, je trouvais ça aussi important, mais voilà : il ne fallait pas exagérer et puis, tout ce qui dépassait le dimanche matin, participer à un groupe de prière…c’était un non très net !

Et puis progressivement, nos enfants sont devenus ados et j’ai fait l’ado avec eux. Parce que je ne voyais pas le sens d’aller à la messe le dimanche : Dieu, la religion, pour moi, c’était une théorie, c’étaient des belles valeurs qu’il fallait transmettre. Et ça s’arrêtait là, ça se passait : oui, Jésus, c’est quelqu’un qui a vécu il y a 2 000 ans, qui nous a apporté de magnifiques valeurs, mais ça se passe au-dessus de nuages, il y a 2 000 ans ! Entre les deux, rien.  Par contre si, sur terre, on s’applique à suivre ces valeurs et à essayer de cocher bien les cases : on a une petite chance de ne pas être trop mal placés après.

Et en parallèle, j’ai eu une grosse phase de recul, de brebis qui s’enfuit, dégoûtée par pas mal de choses, jusqu’au jour où des amis nous proposent de partir en Israël, le pays de Jésus, à Jérusalem. Et pourquoi pas au fond… C’était un groupe d’amis sympas, avec des enfants du même âge que les nôtres. Le prêtre qui allait nous accompagner était jeune, dynamique et sympa. Alors que moi, tous les prêtres pour moi, à part celui de notre village, étaient tous très poussiéreux, dans mon imagination bien sûr. Et j’y allais parce que, finalement, ça m’intéressait, intellectuellement. J’étais curieuse. J’aime bien voyager.

Et nous voilà partis ! Mon mari, lui, il était à fond dedans, au point qu’en allant à l’aéroport, il s’est mis à prier dans la voiture : moi, vraiment, c’était le genre de choses qui me soûlait. J’arrive déjà un peu nerveuse à l’aéroport. Et là, on reçoit un petit carnet de route avec le programme. Je me rends compte qu’il y a la messe tous les jours ! Je me dis : « Oh là… Je me suis fait avoir. Qu’est-ce qui va m’arriver là… » Donc, j’y vais vraiment comme une touriste qui va visiter un pays. Et évidemment, j’allais pas me mettre devant avec ceux qui risquaient de prier un peu trop : je me mets bien derrière.

Et le temps passe. Je m’imprègne de ce qui se passe. Jusqu’au moment où, à Jérusalem, on arrive à Saint-Pierre en Gallicante : c’est l’endroit où Jésus a été emprisonné au moment de son arrestation, là où saint Pierre l’a renié et où le coq a chanté. Et, dans les sous-sols, on peut toujours aller dans les cellules, notamment dans celle où Jésus aurait été emprisonné. Alors là, avant de descendre, il fallait laisser remonter d’autres…parce que l’endroit était très petit, il fallait faire de la place avant de pouvoir descendre. Et là, je vois des gens qui remontent en pleurant. Je me dis : « Ceux-là sont vraiment ridicules. » Bon, j’y vais puisque je suis curieuse… Je descends la dernière, comme ça je descends, je regarde et je peux sortir dès que je peux.

Je descends et là…je suis clouée sur place…Je sens la présence de Dieu comme le doigt qu’on voit dans la Chapelle Sixtine, qui vient me toucher, moi, qui vient me remplir jusqu’au fond de moi-même…vraiment une présence qui me bouleverse complètement, qui fait que je ressors, intérieurement, comme ceux que j’avais croisés juste avant. Et je suis complètement secouée à l’intérieur. Je ne montre rien parce que ça fait partie de mon éducation : on enferme tout bien dans un bunker, ici.

Et puis le séjour continue et le dernier matin, un dimanche, à la fin de la messe, on a un ami qui est avec nous, qui chante très bien et qui dit : « Après une semaine pareille, on ne peut chanter que « Ne rentrez pas chez vous comme avant… » » C’est le seul chant de la semaine qui je connaissais, parce qu’on le chante dans mon village au moment des confirmations. Et là, les paroles que je ne connaissais pas vraiment, sautent à la figure, me font exploser toutes les digues : je me mets à pleurer comme j’ai jamais fait. Tout le monde s’inquiète pour moi : qu’est-ce qui lui arrive ? Ils disent à mon mari : « Va voir ta femme ! Il y a un problème… Il y a quelque chose qui ne va pas. Elle pleure. » Ça a duré un certain temps.

Le soir même, quand on est rentrés chez nous, j’étais physiquement rentrée chez moi, mais mon cœur était toujours là-bas : j’étais comme une girouette qui a pris la tempête, qui tourne en tous les sens, un peu fou. Et j’ai l’occasion de revoir le prêtre qui nous avait accompagnés. Et il me donne un livre. Et là, quand j’ouvre ce livre, ce sont tous des témoignages qui m’ont complètement éclairée, tous des témoignages de personnes qui vivaient la même chose que moi ou qui l’avaient vécue, et surtout qui arrivaient à mettre des mots sur ce que je ressentais, sur ce que je vivais. Et ça, ça m’a vraiment permis de comprendre qu’à ce moment-là, j’avais reçu l’Esprit Saint de la manière forte : sans m’y préparer, sans surtout imaginer que ce soit possible pour quelqu’un de tout à fait lambda comme moi, qui avait même plutôt tendance à s’enfuir de l’église, qui trouvait ça très, très ennuyeux. Je pensais que c’était réservé à quelques illuminés.

Alors la vie avec Dieu, que je n’avais, en fait, pas avant, c’est une grande découverte et c’est surtout ma raison de vivre : déjà, toutes les paroles que je ne comprenais pas, sont devenues d’un seul coup, comme si on avait poussé sur l’interrupteur de la traduction automatique. Elles sont faites pour moi, me parlent : chaque fois que je vais à l’église, que j’entends la parole, que je la lis, il y a toujours quelque chose qui devient réel pour moi, qui me parle à moi et qui donne sens à ma vie.

Donc maintenant, plus jamais ça : c’est juste pas possible de vivre sans. C’est vraiment ce qui me réunit aussi avec mon mari : parce que ce qui était un sujet difficile entre nous, parce qu’on était vraiment sur des chemins différents, maintenant nous réunit complètement, nous donne des projets ensemble. Nos enfants grandissent et vivent progressivement leur vie, nous permettent de vivre des choses ensemble.

Alors, ce qu’il aime beaucoup dire, quand on a l’occasion d’en parler, c’est qu’il a beaucoup prié pour que le Seigneur vienne changer sa vie. Alors, il aime dire qu’à la place de changer sa vie, le Seigneur est venu changer sa femme. Et donc notre à tous les deux en est transformée, et ça c’est magnifique.

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