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« Est-ce que la vie vaut la peine d’être vécue ? »

Témoignage de Anne-Sophie
Anne-Sophie grandit dans la peur des réactions d'un beau-père alcoolique. À la fin de ses études, partie au Japon pour suivre un garçon, elle se retrouve au fond du trou. Alors qu'elle s'écroule, une petite lueur la saisit...

Bonjour, je m’appelle Anne-Sophie et je vais vous raconter comment j’ai rencontré le Seigneur et comment Il a changé ma vie.

Alors, j’ai grandi dans une famille assez classique, en fait, qui était plutôt normale en apparence. Et en fait, il y avait beaucoup de non-dits…et même des mensonges, en fait.  Ma mère s’est mariée très jeune : elle m’a eue quand elle était jeune, 21 ans.

Et puis, quand j’étais petite, j’avais un an à peu près, ma mère s’est aperçue que mon père avait arrêté ses études et se noyait dans l’alcool. Donc, elle a fini par se séparer, divorcer, et puis, elle s’est remariée. Et mon père, quant à lui, il était très malade, notamment des suites de son alcoolisme. Et puis, il est mort quand j’avais 6 ans. Et en fait, étonnamment, le jour de son départ vers le ciel a été un moment…oui, charnière, ma naissance spirituelle : je me souviens vraiment de ce moment comme le moment où j’ai pris conscience que la foi c’était vrai, c’était pas du chiqué. Surtout quand ma mère m’a dit : « En fait, ton père, il est près de Dieu », je ne savais pas ce que c’est la mort, mais, « il est près de Dieu et tu peux lui parler. » C’était une évidence.  Donc, à partir de cet âge-là,  6 ans…

Et ma mère s’est remariée, je disais, avec un homme, malheureusement aussi alcoolique. Donc, j’ai grandi dans ce climat assez de tension, d’angoisse et de crainte permanente, parce que je ne savais pas, quand mon beau-père allait rentrer, s’il allait être violent, surtout verbalement : pas physiquement mais verbalement. Donc, on était terrorisés, mon frère et moi, par mon beau-père.

Et puis j’ai grandi. Je priais que le Seigneur me fasse rencontrer, moi, si je devais fonder une famille, un homme avec qui, vraiment, avoir des relations de confiance, apaisées, des relations en vérité… C’est pas venu comme ça mais, petit à petit…

Et finalement, j’ai suivi, ma mère tenait à ce qu’on ait une éducation religieuse, même si elle ne pratiquait pas. Donc j’allais à l’église, à la messe avec mon frère. Et finalement, je suis devenue, à 16 ans, malgré moi, boulimique et anorexique. Et ça, ça a été assez long : pendant huit ans, je me cachais, personne ne savait. Je m’empiffrais de nourriture et j’allais me faire vomir. Alors, il y a eu des périodes d’accalmie, de rechute, c’était pas en permanence. Mais c’était là, et je me dégoûtais, je me détestais, je me culpabilisais. Et en fait, je suppliais le Seigneur de venir me guérir et de faire que le supplice s’arrête.  C’était vraiment horrible parce que je n’y arrivais pas : je voulais de toutes mes forces, je voulais que ça s’arrête, mais moi, j’avais pas la force.

Enfin, j’ai rencontré un garçon, j’ai fait des études, pendant mon école de commerce. Et comme je priais Dieu pour rencontrer l’homme de ma vie, j’étais persuadée qu’il faisait partie du plan de Dieu pour moi. Et il a été muté au Japon, son premier job s’est passé au Japon. Donc, naturellement, je l’ai suivi, j’ai trouvé un travail au Japon. Et voilà : j’étais persuadée que j’allais trouver une partie de moi là-bas, c’était une évidence. Et en fait, ça ne s’est pas du tout passé comme prévu. D’abord lui, il était tout le temps parti en voyage, il bossait comme un fou, je ne le voyais jamais. Et j’étais seule. Et en plus, dès qu’on se voyait, on se disputait sans arrêt. Donc… mais c’était plus fort que moi : j’arrivais pas à… Je m’accrochais à cette relation, vraiment, comme une bouée. J’étais persuadée que c’était lui. Et on avait beau me conseiller, m’avertir qu’il fallait peut-être que je me pose des questions, mais non : je m’accrochais comme ça. J’étais sûre. J’étais pas très heureuse. Donc, finalement, j’ai fait des mauvais choix, j’ai pris des mauvaises décisions et j’ai fait des conneries.

Et un soir, j’étais toute seule, je suis rentrée dans ma petite chambre à Tokyo, une minuscule cellule qui donnait sur l’autoroute, je me suis écroulée, je me suis écroulée en larmes et je me suis dit : « Est-ce que tout ça, est-ce que la vie vaut la peine d’être vécue ? Il y a trop de souffrances, trop de déceptions, trop de mauvaises décisions ! » Et ça m’a submergé. Et je ne me supportais pas, je me détestais, j’étais désespérée.

Au fond de ce trou, vraiment, il y a eu une petite lueur, comme un petit appel. Je me suis quand même dit : « S’il y en a un, peut-être, qui peut ne pas me juger et qui peut me pardonner, c’est celui que je connais, au fond de mon cœur, c’est Jésus ! » Et là, j’ai senti au fond de mon cœur, un murmure : « Veux-tu me suivre ? » Et alors là, moi, ça a été un cri de libération, ça a été : « Oui, oui, oui ! Je veux te suivre ! » Ça a été une révélation de se sentir aimée et non pas jugée par Dieu lui-même. C’était une évidence que c’était Jésus ! Et c’était extraordinaire !

Et, à partir de ce moment-là, j’ai décidé que le Seigneur allait me guider et que moi, j’allais arrêter de vouloir contrôler et de décider sans Lui. Et ça a été beaucoup plus simple, les choses ont été faciles. Finalement, il y a eu un enchaînement de circonstances assez extraordinaires, dans les jours qui ont suivi qui ont fait que j’ai rencontré celui qui allait devenir mon mari, Frédéric. Et, du moment où j’ai dit « Oui Seigneur, je te suis », on accepte aussi ce qui t’arrive. Et puis, c’est peut-être l’occasion aussi, de grandir, de se laisser guider et de rebondir.

Et puis finalement, évidemment, ça a changé ma vie : maintenant, j’essaie de ne pas me laisser submerger par mes sentiments ou par les autres, par les colères, par, peut-être aussi…les évènements qui ne sont pas prévus, parce que ça arrive sans arrêt, la vie est pleine d’imprévus, et d’essayer d’accueillir dans la confiance. C’est pas facile ! C’est un chemin de vie. Mais j’apprends tous les jours, avec le Seigneur. Et puis Il m’aide à me purifier, à purifier ce qui est à purifier encore. Il m’aide à redire oui chaque jour : c’est pas gagné, c’est pas parce qu’on a dit oui une fois il y a 27 ans. C’est tous les jours, tous les jours : « Oui, Seigneur, je veux te suivre. Oui, Seigneur, je veux t’aimer et faire ta volonté. » Donc merci Seigneur… surtout de t’être abaissé jusqu’à moi, moi qui me pensais tellement malaimée, indigne d’amour et d’avoir… su me rejoindre là où j’étais. Amen !

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