“On n’a qu’une vie, profites-en !”
Quand j’étais jeune, jeune fille, adolescente, j’étais le fruit de mon époque. Le monde m’apprenait qu’on était tous le fruit du hasard, que finalement, rien n’avait vraiment de sens, “on n’a qu’une vie, profites-en!”. Donc j’ai pris cela comme un espèce d’enseignement, en me disant: “Ok, si c’est ça, je vais faire ce que je veux, je faire des bêtises, je m’en fou, je vais tester jusqu’au bout”. Donc j’ai fini chez les flics, je disais “non” à tout le monde, je faisais n’importe quoi. Je suis allée tellement loin que cela m’a mis aussi dans des états de vide profond, des états de mal profond d’où est né en moi une recherche. C’était un vide tellement creusé, un mal vraiment profond qui me disait : “Il doit y avoir autre chose” . Dieu, Jésus, je ne savais pas qui c’était, j’y connaissais rien mais en tout cas, j’étais poussée à connaître ce plus.
A la fin du film, j’ai dit “J’aime Jésus!”
J’ai cheminé pas mal en cherchant, et en rencontrant mon mari qui m’a parlé de philosophie, qui m’a appris qu’on pouvait penser, qu’on pouvait parler de soi, parler de choses qui nous intéressent, chose qu’avant je n’avais jamais fait, je n’étais que dans le “faire n’importe quoi”, je ne savais même pas qu’on pouvait penser.
Je suis tombée un jour sur un film qui est Ben-Hur parce qu’on est des bons fan de cinéma, surtout des peplum. Dans ce film Ben-Hur, à un moment donné, Jésus arrive de dos et il abreuve des esclaves dans le désert. C’est une image que j’ai trouvé belle. Nous les filles on tombe parfois amoureuses des personnages dans les films et là je suis tombée un peu amoureuse de ce personnage mystérieux, qui ne parle pas dans ce film. J’ai dit à Yann : “C’est qui lui ? ” et il m’a dit : “C’est Jésus”. “C’est qui Jésus ?” Il m’a dit : “le mieux c’est qu’on regarde un film sur Jésus comme ça tu pourras toi-même voir qui c’est.” J’ai répondu: “Bon, on va regarder”. On a regardé le film Jésus de Nazareth de Zeffirelli et d’un coup quand je regardais ce film, c’est comme si ce gros trou béant que j’avais ressenti dans toute ma vie était “houp” rempli. A la fin du film j’ai dit ” J’aime Jésus !” Là j’ai découvert quelque chose qui donne du sens à toute ma vie, tout ce que j’ai toujours cherché. C’est ça, c’est Jésus. J’étais prête à suivre le bien, celui qui avait l’autorité, celui qui pouvait me dire : “Non, ne fait pas ça, parce que ça me fait du mal.” “Ah, c’est pour ça qu’il ne faut pas faire le mal, c’est parce que ça fait du mal à Dieu !” Et moi je suis tombée amoureuse de lui, donc quand on aime quelqu’un on n’a pas envie de lui faire du mal, on a envie de lui faire plaisir, on entre en relation avec Jésus et on a envie qu’il soit heureux, et il a envie qu’on soit heureux. Et en le rendant heureux, on devient heureux.
“C’était le rêve de ma vie de trouver le sens de la vie et je l’ai trouvé quand j’ai trouvé Jésus ! “
C’est vraiment le rêve que j’avais de rencontrer un jour le Bien, celui qui m’aimerait, celui qui me dirait pourquoi il ne faut pas faire ça, celui qui me dirait d’où je viens, celui qui m’expliquerait que j’ai une âme, que cette âme compte, que je ne suis pas qu’un corps à remplir de drogues, de nourriture, et de divertissements. Non, j’ai une âme qui attend plus que ça. C’était le rêve de ma vie de trouver le sens de la vie et je l’ai trouvé quand j’ai trouvé Jésus !