Je m’appelle Mélanie et je viens d’une famille non croyante. J’ai été baptisée bébé parce que ça se fait chez nous, mais je n’ai pas été élevée dans la foi chrétienne. A mes 18 ans, j’ai fait mes études en région parisienne et là-bas je me suis sentie vraiment très seule et le seul moyen que j’avais pour combler cette solitude c’était d’être tout le temps en relation amoureuse. Mais je me sentais toujours vide intérieurement et je n’arrivais pas à être comblée. Je me sentais très malheureuse mais je ne comprenais pas du tout pourquoi.
“Je me suis sentie rejointe dans mes valeurs.”
Il y a 5 ans, ma marraine a eu envie d’aller à la messe de Noël alors que ça faisait très longtemps qu’elle n’avait pas été à la messe et je me suis dit que vu que Noël reste Noël, j’allais aller avec elle. Au cours de cette messe, j’ai été très touchée par ce qu’a dit le prêtre. Je me suis sentie rejointe dans mes valeurs. J’ai compris que l’Église et moi, on avait des choses en commun : ne pas être matérialiste, être généreux, aider les autres.
A partir de ce dimanche-là, tous les dimanches je me suis mise à me réveiller tôt. Impossible de me rendormir sans comprendre pourquoi, et j’avais très envie dans mon cœur d’aller à la messe. Mais je me suis battue contre cette envie que je ne comprenais pas non plus. Et en fait, j’ai découvert que derrière chez moi il y avait une église et que l’heure de la messe était l’heure à laquelle je me réveillais donc j’ai fini par y aller, tous les dimanches.
“J’ai toujours des épreuves mais je ne les vis plus toute seule”
J’ai aussi fait après un certain temps un pèlerinage à Vézelay, une ville en France, et là-bas, au cours d’une prière, j’ai été remplie d’un bonheur si grand que j’en ai pleuré et j’ai aussi ressenti intérieurement que Dieu était là, était présent et que Dieu était une personne, que ça n’est pas juste une pratique qui me fait du bien. Et petit à petit, Dieu m’a montré qu’il m’aimait infiniment. Il a vraiment transformé ma vie et depuis je suis beaucoup plus en paix, beaucoup plus dans la joie. Alors bien sûr j’ai toujours des épreuves mais je ne les vis plus toute seule.