Bonjour, je m’appelle Marie-Claire. Je vais vous raconter un peu mon parcours.
Mes parents catholiques pratiquants. Moi, j’allais à la messe quand j’étais petite avec eux, mais en fait, j’ai jamais rien compris : le corps du Christ, ça ne représentait rien pour moi. Et à l’adolescence, je ne voyais plus l’intérêt : donc j’ai arrêté à 16 ans, après, d’aller à la messe.
Et plus tard, j’ai eu un mariage très chaotique, très douloureux. Et j’ai sombré dans la dépression. Ça m’arrivait de prier quand j’allais vraiment mal : je rentrais dans une église, je mettais un cierge. Je savais qu’Il existait, mais très loin, très… Et puis, je le voyais plus comme un juge.
Et, à 26 ans, ma maman, voyant que je n’allais pas bien du tout, me dit : « Avec ton père et ta jeune sœur, on te paie un voyage à Rome. » Et j’ai pris ça comme une bouée de secours ; puis un voyage à Rome… voilà…
Donc ça se passait pendant dix jours : on avait un voyage, visiter Rome. Et à la fin, on passait par un petit village, en Italie, qui s’appelle San Damiano, où on disait que la Vierge était apparue dans les années, entre 1960 et 1980. Donc, je suis allé là-bas. Ma première impression, n’était pas très bonne : on récitait le rosaire en latin… Je suivais un peu pour faire plaisir à mes parents…ça ne me parlait pas du tout. Je pensais qu’ils étaient tous cinglés. Pour un mois d’avril, il faisait très froid : il pleuvait. Et j’ai demandé comme signe qu’il fasse beau à midi.
Et pendant le rosaire, il y a eu une minute de silence à un moment. Et là, j’ai vraiment senti comme on me posait un manteau sur moi. Et, d’un seul coup, je n’avais plus froid. Et, à l’intérieur de moi, il y a eu comme l’image d’un miroir qui se casse. Et, en une minute, j’ai fait une relecture de ma vie : j’ai mis d’un côté ce qui était bien, de l’autre côté ce qui était mal. Et je savais où je devais aller. Et je me suis mise à prier le rosaire en latin alors que je ne le connaissais pas : ça me venait tout seul.
Et j’ai aimé, à partir de ce moment-là, prier le chapelet. Vraiment, j’ai senti cet amour de la Sainte Vierge. Mais, petit à petit, elle m’a conduit à Jésus. Petit à petit, j’ai recommencé à prier, à retourner à la messe. Et là, revenant de ce pèlerinage, j’étais joyeuse, alors que je suis parti toute triste. Je me disais : « Comment ils font pour être joyeux ces gens-là. » Et, je me rappelle avec ma sœur qui a eu sa conversion en même temps, toutes les deux on était converties. Et on était tellement joyeuses…
Et cette joie, elle m’a aidé, elle m’a habité, même dans les épreuves. Et là, je m’adressais à Dieu, je le remerciais, je le louais… Et depuis, c’est un cheminement : tout ne se fait pas du jour au lendemain. Dieu, Il est avec moi tout le temps. Je Lui parle toute la journée. Je prie pour que son règne vienne. Je prie pour les affaires de Jésus et qu’Il s’occupe des miennes. Il le fait tellement bien, avec amour, délicatesse. Et j’aimerais tellement que tout le monde croit en Lui : Il n’est qu’amour. Il suffit de lui demander son aide, d’ouvrir son cœur, et on n’a que du bonheur à recevoir de Lui.