Alors que j’étais au lycée, je me suis rendu compte que j’étais très différent des autres élèves. Je n’avais pas de copine, et donc, je ne couchais pas avec elle, je ne fumais de shit ni ne buvais d’alcool. Ces différences avec les jeunes qui m’entouraient me faisaient beaucoup souffrir.
J’étais divisé en moi-même
J’ai décidé de me « noyer dans la masse » afin d’acquérir de l’intérêt et de la valeur à leurs yeux. Copine, sexe, fumette, alcool : j’ai réussi rapidement à remplir tous les « critères ». J’étais heureux car je pensais avoir tout ce qu’il me fallait. Mais en même temps, je continuais à chercher Dieu : je priais régulièrement et j’avançais dans la foi. Quand j’allais voir ma copine, je ressentais une souffrance au plus profond de moi car je ressentais une division dans mon cœur entre mes habitudes de vie et ma foi profonde.
Je m’étais construit une armure
J’ai participé à un rassemblement de jeunes chrétiens et là, l’armure que je m’étais construite avec tous les critères (copine, sexe, fumette, alcool) s’est fendue très vite et a été détruite définitivement. Je me suis concentré sur Jésus présent dans ce lieu et j’ai avancé vers lui. Je me suis dit que je pouvais le rencontrer dans la prière et découvrir celui dont on me parlait depuis que j’étais tout petit. Dans la prière, j’ai effectivement rencontré Jésus. Ma foi est alors descendue de la tête au cœur. Je me suis rendu compte que pendant toutes ces années où je m’étais construit une armure, en réalité, j’avais soif de pureté et je pensais qu’elle se trouvait là où je la cherchais. Mais quand j’ai rencontré Jésus dans la prière, j’ai découvert que la pureté, c’était lui. Il était aussi la joie et voulait m’apporter le bonheur. Il m’aimait tel que j’étais.
Dieu m’appelle à quelque chose de grand
Je suis allé trouver un prêtre pour me confesser et je lui ai tout dit. Il m’a donné le pardon de Dieu et m’a dit que Jésus m’avait purifié, qu’il m’avait redonné ma dignité. Pour être heureux, je n’avais donc pas besoin de ressembler aux autres. Il suffisait juste que je sois moi-même. Jésus me proposait un chemin de joie sur lequel j’allais trouver ma vraie identité.
Jésus est un frère. Un frère caché. Il était là dans ma vie, et je ne le savais pas. Mais quand quelqu’un m’a tourné vers lui et m’a montré son vrai visage, il m’a accueilli les bras grands ouverts. Il m’invitait à quelque chose de grand, de très grand même. Chacun et chacune, on peut dire : « Jésus, je veux te rencontrer. » Et alors, Jésus, il “fonce sur nous !”