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CONTACTER Guilhem

“Si c’est ça vivre, à quoi bon continuer ?”

Témoignage de Guilhem
Guilhem découvre de façon brutale son adoption. Il est alors saisi d’une sensation d’abandon qui le conduit dans ce qu’il décrit comme une descente aux enfers. Vient alors le confinement, apparaissant comme une échappatoire à la souffrance vécue quotidiennement à l’école.

Je m’appelle Guilhem de Sambucy. J’ai 20 ans. Je fais une école d’ingénieur du son à Lyon. J’ai été adopté à l’âge de 2-3 mois en Colombie (je suis originaire de Colombie). Et, pendant 3-4 années, ça a été une enfance vraiment très heureuse.

Vient le jour où j’apprends que j’ai été adopté, pas forcément de la meilleure des manières : d’une façon assez brute où on a m’a dit ces mots, que je n’ai pas à obéir à mes parents, je n’ai pas à respecter mes parents (en tout cas ceux qui s’occupent de moi au quotidien, maintenant), parce que je ne sors pas du ventre de maman, « tu ne sors pas du ventre de ta maman. Et donc, du coup, qu’est-ce que tu lui dois, finalement ? »

Et en fait, plus j’avance dans ma vie, plus cette sensation d’abandon, parce que, quand on apprend qu’on a été adopté, surtout quand on nous explique derrière que celle qui nous a mis au monde n’avait pas la possibilité, elle ne voulait pas s’occuper de toi, je vis vraiment ça comme un abandon. Et c’est un peu compliqué à digérer. Du coup, c’est pour ça qu’en fait, ça a été assez enterré, au début.

Vers l’âge de 12-13 ans, on commence déjà à rentrer dans cette envie de défier l’autorité : je me disais, je pense très inconsciemment que je dois quoi et à qui, en fait, finalement ? Au vu de certains événements compliqués qui arrivaient dans ma vie, beaucoup de harcèlement scolaire…même physique à certains moments, j’entendais aussi que Dieu, c’était une figure d’amour, de soutien, qu’Il était toujours présent pour nous. Et en fait, moi, ce que je vivais dans mon quotidien et ce qu’on me racontait à l’église, je ne trouvais aucune adéquation. Ce qui fait qu’il y a eu cette relation à Dieu qui a été brisée : en fait, j’avais presque l’impression que Dieu m’avait laissé, le terme est peut-être un peu rude, mais m’avait jeté dans la fosse aux lions : « Débrouille-toi, tu es assez fort… »

Ce qui fait que la prière, c’était extrêmement compliqué, à tel point que j’ai complètement abandonné ça. Et en fait, petit à petit, ça a été vraiment une descente aux enfers, c’est vraiment comme ça que je l’ai ressenti. Donc, pendant les soirées entre jeunes, ça m’arrivait beaucoup trop régulièrement, voire à chaque fois, de boire énormément d’alcool : c’est vraiment une consommation abusive, presque pour s’échapper de quelque chose ; je ne voulais pas forcément affronter la réalité.

Ensuite, ce qui est arrivé, c’est que je me suis mis aussi à consommer du cannabis, beaucoup, beaucoup de cannabis. Forcément, comme j’ai dit, ça tue la volonté. Et puis on sait aussi que ça n’aide pas forcément à avoir des idées claires, des idées saines. Du coup, quand on n’a pas les idées claires et qu’on n’est pas forcément sain d’esprit, vraiment conscient à 100%, c’est très facile de tomber et de goûter aux plaisirs de la chair, la luxure, etc. Et ça a été très compliqué, ça a été très abondant en fait à une certaine période de ma vie. Forcément des idées noires parce qu’on se dit facilement : « Si c’est ça vivre, à quoi bon continuer… », le harcèlement scolaire, beaucoup de trahisons, beaucoup de malveillance aussi, que ce soient des camarades ou autres.

Ce qui fait qu’arrive le confinement. Je suis très content de voir qu’on est confinés un mois, deux mois, trois mois… Parce que j’étais dans un lycée qui ne me convenait pas du tout. Et du coup, je me suis dit : « Super ! Plus de temps chez moi, plus de temps pour faire de la musique. » J’ai repris goût aussi, petit à petit, c’est à ce moment-là où ça a commencé à s’éclairer de plus en plus, même familialement.

Et, arrive ce moment où on chemine vers Pâques petit à petit, on s’en rapproche. Et du coup, pour continuer à avoir un peu cette nourriture spirituelle, mes parents avaient décidé qu’on regarde des temps de prière en direct sur YouTube, tous ensemble au début. J’allais un peu à reculons dans un premier temps, soyons honnête. Et puis, au fur et à mesure des fois qui se succèdent où on regarde tous ensemble, j’ai vraiment senti, c’était pas vraiment un appel ou un truc très fort mais, en tout cas, je me suis dit : « J’ai envie de regarder ça seul, j’ai envie de profiter de ça seul. » Parce que vraiment, c’était une bouffée d’air, une bouffée d’air frais.

Et donc du coup, à la fin de ces temps de prière en direct sur YouTube, je vois une slide pour une école chrétienne qui propose de la théologie, de la musique… beaucoup de choses qui étaient en lien avec des passions que j’avais. Et du coup, je vois cette slide, je me dis, « Ouais, ça peut être intéressant, ça peut être sympa… » sans forcément de grande conviction. Et je pense aussi qu’il y avait besoin d’un élément fort qui me fasse réaliser que, « Ouais, il faut y aller, c’est le moment de changer : tu as assez fait de bêtises avant, tu t’es déjà assez torturé l’esprit. Là, il est temps de changer. »

Et là, vraiment, mon déclencheur c’est ce moment quand j’entends ma mère qui monte les escaliers en courant, ce qui est très inhabituel parce qu’elle a très peur de tomber, donc pour dire un peu, pratiquement, l’urgence de la situation, si je puis dire ; qui rentre en trombe dans ma chambre en disant : « Guilhem, je sens que c’est vraiment pour toi cette école ! J’ai vraiment senti… Je ne sais pas, je sens qu’il y a quelque chose qui t’attend, là-bas à Lyon. Donc vas-y ! » Et en fait, j’ai vu dans ses yeux un nouvel espoir, un peu quelque chose de nouveau qui avait été changé, une flamme, un feu très longtemps éteint qui s’était rallumé. Et ça m’a touché énormément et je l’ai tout de suite compris. Ce qui fait que je me suis dit : « Pas de souci ! »

Me voilà arrivé à Lyon. Et ma relation à Dieu, à ce moment-là, c’est petit à petit…je commence à me réintéresser à ça. Je me remets à porter une petite croix. Du coup, c’est petit à petit, des petits pas presque timides au début. Cette école m’a énormément aidé à, petit à petit, rebâtir, (parce que c’est vraiment le terme), rebâtir une relation avec Dieu, même si Dieu était toujours là : c’était à moi de rebâtir une route vers Dieu que, moi seul, je pouvais emprunter ; c’est vraiment cette redécouverte de Dieu, en fait qui fait qu’aujourd’hui, je suis un homme qui est beaucoup plus stable qu’avant, beaucoup plus heureux et apte à faire des choses.

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