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“J’ai rencontré un père.”

Témoignage de Clara
Après une enfance marquée par la terreur, Clara se retrouve orpheline. Sa vie d’adulte se construit alors sur des chemins de traverse jusqu’au jour où elle va faire l’expérience de La présence qui ne la quittera plus jamais.

Je suis née au siècle dernier, d’une grande famille, d’une famille de huit enfants. Je suis la petite dernière dans un milieu agriculteur. Et en fait, il y a eu des drames familiaux : mes parents ont perdu deux enfants en trois mois, avant ma naissance. Et ça a fait un dysfonctionnement familial extrêmement important : en fait c’est une famille qui a été…éclatée. Mon père était imprévisible. En fait, on grandit dans la terreur. Et la terreur, c’est quelque chose de difficile à exprimer, avec le paradoxe d’avoir des parents qui sont en recherche, qui vont à l’église.

Et puis je suis orpheline : ma mère est tombée malade, j’avais 16 ans. Et ensuite, en fait, ils sont morts, l’un et l’autre, très rapidement. Ces deux décès, après les drames familiaux, après le décès d’un frère et d’une sœur, ça a laissé des cicatrices très, très profondes.

Je pars à Paris faire mes études. Donc, je suis toute jeune étudiante dans ma petite chambre de bonne. Je travaille. Je travaille pour survivre, pour payer mes cours. Se met en place tout ce système social, logique, obligatoire quand on est orphelin, quand on n’a pas d’alloc.

Et puis, je me mets dans une relation de couple : c’est une relation qui a duré, à peu près 2 ans ½. Et ça se passe, en fait, tout de suite, ça se passe très, très, très mal. Et je suis complètement… Je sais que ça se passe mal. Je ne sais pas, je ne sais pas comment m’en sortir, en fait, parce qu’il y aura le regard de mes frères et sœurs : je suis la petite dernière. « Ça y est : encore un truc qu’elle fait ! Elle déconne encore ! » Donc, je suis dans cette relation, incapable de trouver une porte de sortie.

Et il y a un moment, en fait, où j’ai le sentiment… Je suis tombée dans un puits. Mais vraiment, il y a un grand puits noir, je suis au fond. C’est obscur : j’ai le sentiment que j’avais fait une chute, mais je ne vois pas de porte.  Et c’est à ce moment-là que j’ai une amie qui, elle, était croyante pratiquante, elle était catholique ; parce que j’avais des amis qui ont la foi, plein d’amis qui cherchent et qui ont des rapports à Dieu. Et elle, elle était catholique et elle me propose de partir à Assise. Et c’est ce moment où…je suis prise au piège, en fait : je suis prise au piège de la propre vie que j’ai créée. Je suis prise au piège de la grosse ville, de ma difficulté à y survivre, de ma solitude dans cette grosse ville que j’adore, j’adore Paris. Je suis prise au piège de cette relation de couple qui est complètement dysfonctionnelle, qui me met en colère, qui me pousse dans des états de rage que je déteste. D’ailleurs, j’ai l’impression que je retrouve l’image de mon père. Donc, c’est épouvantable pour moi parce que je suis quelqu’un qui se met rarement en colère. Donc, je me sens acculée au maximum. Et, quand elle me propose ça, je me dis que je n’ai rien à perdre parce que ma décision suivante, si rien ne se passe, si rien n’avance, si je ne peux pas sortir de ce puits, s’il n’y a pas de porte dans l’obscurité, il vaut mieux mourir, en fait. Il vaut mieux mourir d’une manière simple, facile, qui ne fait pas mal, comme je suis…un truc accessible pour quelqu’un qui ne sait pas comment on fait ça, et qui ne supporte plus de vivre, en fait, qui est trop épidermique, qu’il y en a trop, que c’est trop lourd.

Donc, je pars avec cette amie à Assise. On est parties en voiture et je suis restée, à peu près, deux semaines. Donc, j’avais un programme hyper simple : j’allais le matin à Saint Damien. Puis, l’après-midi, j’allais à la Portioncule où il y a eu saint François qui a construit cette petite église. Et puis, il y a un crucifix. Et puis je m’asseyais devant. Et puis, je suis restée comme ça deux semaines à aller le matin et l’après-midi, à passer des heures, assise, là. Et il ne s’est rien passé.

Et voilà, on quitte Assise qui est une ville, vraiment une jolie ville italienne, stylée, magnifique. Et on prend la voiture et, au moment où vraiment, on va sortir d’Assise, prendre l’autoroute à Perugia, je suis devant, à côté du conducteur. Et je suis, mais hyper triste, hyper triste, parce qu’en fait, je me dis : il ne s’est rien passé ! Il ne s’est rien passé, donc c’est trop dur, ça ne vaut pas la peine. Donc voilà : « Bon écoute, Dieu, tu es sympa mais… » En fait, on n’est important pour personne. Moi, finalement, je bataille pour survivre comme une dingue. Je suis honnête et j’ai envie de faire cet art. Et puis, finalement, je ne suis importante pour personne… Donc…je vais mourir ! Parce que je ne peux plus, j’y arrive plus.

Et tout à coup, je me suis vue dans une grande main : il s’est passé quelque chose que j’avais jamais expérimenté. Donc, je me suis vue, physiquement, très, très petite, toute petite comme ça, et dans une immense main ; dans une main qui me protège, qui soit bonne, qui soit chaude. Et en fait, Il est resté, Il est resté. Il n’a rien bousculé. La seule, l’énormissime différence, c’est que, tout à coup, on est entrés en relation.

Donc, tout ce qui a suivi après, s’est construit dans cette relation. Je n’ai jamais été en manque de liberté, moi qui suis chiennement indépendante, je ne veux pas qu’on me mette un collier, j’ai du mal avec l’appartenance… Il n’a jamais fait ça, en fait : Il a laissé… Il a laissé l’apprivoisement. Et si ça prend du temps, eh bien ça prend du temps.

Et c’est quoi un père qui t’aime ? Pour moi, c’est une révolution ! C’est une révolution un père qui m’aime, quand même. Donc, un père qui m’aime, c’est quelqu’un à qui je demande tout : comment je vais faire. J’ai eu quand même deux cancers. Donc, comment ça va se gérer ? Comment on fait, quand on est en chimiothérapie, toute seule, pendant des heures, dans une chambre d’hôpital ? Est-ce qu’Il est là ? Et, en fait, Il est là ! Je ne déscotche pas de lui : où que j’aille, quels que soient les bars, les choses que je fais… son amour est non corrosif. On peut descendre n’importe où. Il n’y a pas de danger. C’est non corrosif ! On va dans n’importe quel lieu, Il est là. Il y a des moments très durs, de silence, d’isolement, de solitude. Et, en même temps, je me rappelle qu’Il est là ! Je sais qu’Il est là ! Je n’ai pas dit : « Je sens qu’Il est là ! » Je ne sens rien du tout ! Je n’ai jamais eu de phénomène métaphysique. Je ne sens rien, mais je sais. Je sais parce qu’Il a été là une première fois et pace que, si c’est un père… Il est là ! il n’y a pas d’autre solution !

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