Quand as-tu franchi les portes d’une église pour la dernière fois ? Qu’as-tu ressenti ? Que nous nous souvenions à peine de l’enterrement de notre grand-père ou que nous ayons les genoux écorchés à force de prier, tous, nous avons notre place dans l’Eglise.
Oui, même si elle est peut-être vieille, sûrement trop ceci ou pas assez cela, abîmée, blessée, souvent maladroite et peut-être justement à cause de tout cela à la fois, l’Eglise a besoin de toi. Propager des clichés sur l’Eglise est facile, tant elle donne parfois le bâton pour se faire battre ; mais que faisons-nous pour y remédier ?
Chaque jour, en France, il y a des hommes et des femmes qui prient pour toi, pour ton bonheur. Ils ont donné leur vie dans le silence d’un monastère ou dans l’agitation de la vie de prêtre. Chaque jour il y a des hommes et des femmes qui essaient tant bien que mal de faire connaître l’amour de Dieu à leurs enfants, leurs amis, leurs voisins ou leurs collègues et qui viennent se ressourcer dans une église pour reprendre des forces pour continuer. Chaque jour des personnes plus ou moins habituées poussent la porte d’une église pour y chercher un peu de silence et de fraîcheur, des œuvres d’art à admirer, demander de l’aide pour un enterrement. Souvent, de plus en plus nombreux, des adultes viennent sonner pour demander le baptême.
Cette Eglise, elle est belle de tous ces visages, de toutes ces vies données, ces moments partagés, ces prières discrètes. Cette Eglise est riche de ce que chacun lui offre comme talent ou lui dépose comme misère à pardonner. Dans cette Eglise, tu as ta place, qui que tu sois.
Croyant ou non-croyant, dans la Bible Dieu te dit : « quand deux ou trois sont réunis en mon nom, je suis là, au milieu d’eux ». Oui, au milieu de la communauté des croyants, rassemblés pour former l’Eglise, Dieu est là.