La vie moderne est source constante de stress. Celui-ci peut être positif à certaines occasions, en nous rendant plus productifs, ou inévitable lorsque nous sommes confrontés à une grave épreuve. Mais le stress peut aussi rapidement devenir un « style de vie ». Le quotidien est alors une course permanente, une liste de tâches à cocher, d’objectifs à atteindre, ou même de personnes à rencontrer. Peut-être est-on efficace, mais à quel prix ? Quel est l’impact sur notre vie intérieure ? Et sur nos proches ?
Tu as l’impression de toujours courir, de ne pas être vraiment présent à ce que tu fais ou aussi disponible aux autres que tu le souhaiterais. Tu aimerais avoir du temps, simplement pour te poser et réfléchir mais tu ne vois pas comment faire. Ou bien tu te dis qu’en fait, tu n’as pas le choix, il faut rester dans la course si l’on ne veut pas être mis de côté.
Dans la Bible, Jésus nous donne une clé de lecture de notre vie : « Moi, je suis la vigne ; vous les sarments. Celui qui demeure en moi et moi en lui, celui-là portera beaucoup de fruit ; car hors de moi, vous ne pouvez rien faire. »
Lâcher prise n’est pas facile. Il s’agit souvent de renoncer à la personne parfaite que l’on voudrait être, à l’image idéale que l’on aimerait donner de soi. Pose-toi la question : suis-je capable d’accepter mes limites et de demander de l’aide à un ami ?
Que tu sois croyant ou non, tu peux méditer ce conseil de l’apôtre Paul, qui a affronté bien des situations angoissantes : « Ne vous inquiétez de rien ; mais en toute chose faites connaître vos besoins à Dieu par des prières et des supplications, avec des actions de grâces. Et la paix de Dieu, qui surpasse toute intelligence, gardera vos cœurs et vos pensées en Jésus Christ » (Philippiens 4, 6-7).