« Tu n’es pas cavalière tant que tu n’es pas tombée », me disait-on, lorsqu’enfant, je découvrais les joies de l’équitation. Ainsi ma première chute de cheval a-t-elle été une cause de fierté : aussitôt remise en selle, j’étais enfin certifiée cavalière ! En ai-je vraiment tiré une leçon pour ma vie ? Je n’aime pas tomber et je préfère réussir plutôt qu’échouer. Surtout lorsque j’ai « tout fait pour que ça marche » !
Qu’il soit scolaire, sentimental ou familial, professionnel ou même vocationnel, l’échec fait partie de la vie. En as-tu fait la douloureuse expérience ? Il y a un deuil à faire : renoncer à l’image idéale que tu avais de toi-même, ou que tu voulais donner aux autres, voire à Dieu… Il s’agit d’accepter la réalité et tes limites ; de te réconcilier avec toi-même et, peut-être, de pardonner à Dieu l’impression qu’il t’a « laissé tomber » …
Croyants ou non croyants, nous avons une attente démesurée de la vie. Si tu attends tout de ton époux ou ton épouse, de ton travail, de tes capacités, de tes relations, de tes biens matériels, tu risques d’oublier que tu es fait pour l’infini et que rien ne pourra te combler sur cette terre. Accepter ce manque et redimensionner tes objectifs de vie, c’est consentir au réel et te donner des chances de réussir.
Il y a des échecs dont il est plus difficile de se relever. Il faut du temps et de l’aide. Pourtant, l’échec est une opportunité pour repartir, plus humble, sur de meilleures bases, pour grandir et s’affermir. Il est nécessaire d’en comprendre la cause et d’en tirer des leçons. Ensuite, (re)mets Dieu au centre de ta vie, laisse-toi guider par sa parole, mets en lui ton espérance et relève-toi car voici ce qu’il te dit dans la Bible, par le prophète Isaïe :
« Ne crains pas : je suis avec toi ; ne sois pas troublé : je suis ton Dieu. Je t’affermis ; oui, je t’aide, je te soutiens de ma main victorieuse. »