Quelle est ma place sur terre ?

Suis-je une erreur ? Et quelle peut être ma place sur terre ? Est-elle unique, différente du voisin ? Ou semblable au point d’être flou et insipide ?

Laissez-moi vous raconter l’histoire de Charles.
Charles aimait le violon. Oh, pas seulement le violon, puisqu’il aimait aussi sa femme, ses enfants, sa Bourgogne, Alexandre Dumas, les westerns, le vélo… Et puis il était attentif, serviable, joyeux…

Mais voilà qu’un jour, jouant de son violon assis sur sa chaise, Charles eut comme l’impression de se voir lui-même de loin, comme un plan en plongée au cinéma. Et puis explosèrent les questions. Pourquoi le violon ? Pourquoi tant d’heures, d’années, d’énergie passées à apprendre et répéter ? Quel était le sens de cela ?
Il laissa passer les questions et resta à sa place, si durement acquise. Il repensa à l’amour qu’il avait pour sa femme et ses enfants, il s’émut aussi des difficultés traversées ensemble pour faire durer et féconder cet amour, il se réjouit des belles choses issues de cette fidélité. Alors, il joua de son violon, de toutes ses forces, de toute son âme. Pour sa femme, qu’il faudrait inviter au restaurant dès cette semaine. Pour ses enfants, qu’il pourrait appeler un par un, demain dimanche. Et puis pour sa Bourgogne aussi, qui lui avait tant apporté ; et pour toute autre région du monde, qui devait bien être tout aussi bonne pour ses habitants. Et il jouait, et il jouait. Répondant ainsi à la direction du chef d’orchestre, s’unissant à ses camarades musiciens, émouvant le public qui recevait avec gratitude le jeu si fort et fin du premier violon en ce samedi de concert.
Le jour où il avait vu Laura, Charles avait su que ce serait elle jusqu’à la dernière note. Chaque jour depuis, il la choisissait librement. Le jour où sa mère l’avait forcé à jouer du piano, il ne se doutait pas que de crise en crise, il en arriverait à aimer… le violon ! Et d’en faire son métier.

Bref, Charles avait trouvé sa place, pris sa place et laissé place à l’autre, c’est-à-dire l’orchestre. Et chaque jour, il remerciait Dieu pour la place qui était sienne, tout en lui demandant la force pour bien la comprendre et la tenir. Comme un humble et joyeux serviteur.

Nous sommes tous des premiers violons. Notre place se vit ici et maintenant, dans un aller-retour d’accueil et de don de soi, de gratitude et de générosité. Trouver sa place, cela demande de la patience, de la générosité, de l’écoute et du don de soi. Vivre cela, c’est déjà être sa place.
La Bible dit : « on t’a fait connaître ce qui est bien, ce que le Seigneur réclame de toi : rien d’autre que respecter le droit, aimer la fidélité, et t’appliquer à marcher avec ton Dieu. »

Voici 2 petits pas pour t’aider à trouver ta place :

  • Noter les talents, dons, personnes chères et autres cadeaux qui me sont faits, et en remercier Dieu.
  • Ecrire (sur un papier, mon smartphone) le verset de la Bible ci-dessus, et l’apprendre.

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