Ils ne devraient pas circuler pendant les ponts du mois de mai ! Ni les week-ends de juin, période dévolue aux déplacements agréables, mariages et autres célébrations religieuses. Ils nous ralentissent, nous insécurisent et, parfois, nous narguent, quand ils ne nous mettent pas réellement en danger. Même vous, qui êtes plutôt du genre tolérant, avouez que vous leur interdiriez bien d’exister en même temps que vous, à ces poids lourds !
Pourtant, au volant de notre vie à cent à l’heure, ne dépassons-nous pas souvent le « poids total autorisé en charge » ? Ce sont ces fardeaux des événements douloureux ou traumatiques de notre histoire, que nous cherchons à fuir et à oublier : c’est peut-être ce deuil, dont tu ne t’es jamais consolé ; ce moment où tu t’es senti abandonné ou trahi par quelqu’un qui comptait pour toi ; une humiliation, une injustice, une expérience de rejet, un échec dont tu ne t’es pas vraiment relevé.
Lorsqu’une blessure remonte à ta mémoire et que ses conséquences pèsent sur ton cœur et sur ta vie, lorsqu’elles freinent ta marche, entravent ta conduite ou fragilisent tes relations, arrête-toi un moment sur le bord de la route. Et laisse-toi consoler par Jésus en reposant sur son cœur, comme il t’y invite, que tu sois croyant ou non, à travers ses paroles rapportées dans la Bible par l’évangéliste Matthieu :
« Venez à moi, vous tous qui peinez sous le poids du fardeau, et moi, je vous procurerai le repos. […] devenez mes disciples, car je suis doux et humble de cœur, et vous trouverez le repos pour votre âme. »