Rues illuminées, vitrines enchantées, marchés animés… les yeux des enfants brillent de mille étoiles : dans un mois, c’est Noël, la fête chrétienne la plus populaire aujourd’hui, devenue aussi une grande fête familiale dans le monde entier, signe de joie et de simplicité accessible aux plus petits d’entre nous.
Noël, cet événement inouï de la venue de Dieu parmi les hommes, était annoncé par le prophète Isaïe dans la Bible, plus de 700 ans avant notre ère : « Le peuple qui marchait dans les ténèbres a vu se lever une grande lumière ; et sur les habitants du pays de l’ombre, une lumière a resplendi ».
Croyants ou non, nous courons, nous vivons si souvent en dehors de nous-même, indifférents à ceux qui nous entourent. Nous risquons de ne plus voir l’essentiel. Éblouis par les lumières fugaces, nous ne voyons plus la vraie lumière. Cette année, ne nous laissons pas disperser, au risque de passer à côté de Dieu qui se fait proche de nous.
Apprenons à attendre la visite de Dieu, lui qui ne cesse d’attendre l’homme pour le sauver : « Il prend patience envers vous, car il ne veut pas en laisser quelques-uns se perdre, mais il veut que tous parviennent à la conversion », écrit l’apôtre Pierre dans la Bible.
Ce temps de l’Avent nous permet de faire grandir notre désir de la venue de Dieu dans les cœurs. Ne fêtons pas Noël avant l’heure, mais entrons dans cette attente en nous préparant à l’imprévu de Dieu ! Alors, dans la nuit de Noël, notre joie éclatera comme celle de l’enfant émerveillé découvrant enfin ses cadeaux.
Ne spoilons pas la fête de Noël !
[1] De l’anglais to spoil, gâcher. Révéler un élément clé de l’intrigue d’une œuvre (livre, film, série, etc.), au point de gâcher à autrui l’effet de surprise et le plaisir de la découverte. (Au Québec, on dit divulgâcher.) (cf. Larousse en ligne).