De Wimbledon à l’Euro2024, du Tour de France aux Jeux Olympiques de Paris, point d’orgue de cette saison, la France et le monde entier célèbrent le sport. Du 26 juillet au 11 août, 10 000 athlètes vont s’affronter devant plusieurs milliards de téléspectateurs ! Ils se sont entraînés pendant des années, avec une volonté et une détermination hors du commun, acceptant ascèse et renoncements, forçant notre admiration.
Laissons à d’autres le soin d’analyser les enjeux de tous ordres – politiques et économiques, médiatiques, éthiques et environnementaux – concernant le sport de haut niveau. Et laissons-nous enseigner par les valeurs positives qu’il porte : effort, courage, fraternité, respect de la règle et de l’adversaire, joie de la victoire, etc.
L’apôtre Paul a fait du sport une belle métaphore pour la vie spirituelle. C’est ainsi qu’il exhorte ses contemporains : « Vous savez bien que, dans le stade, tous les coureurs participent à la course, mais un seul reçoit le prix. Alors, vous, courez de manière à l’emporter. Tous les athlètes à l’entraînement s’imposent une discipline sévère ; ils le font pour recevoir une couronne de laurier qui va se faner, et nous, pour une couronne qui ne se fane pas. »
Que tu sois croyant ou non, quelle est la finalité de ta vie ? Pour quoi ou pour qui coures-tu ? Quelle discipline, quelles règles te donnes-tu pour atteindre ton but ? Qu’est-ce qui guide tes choix et ta conduite ? Laquelle de ces vertus pourrais-tu pratiquer davantage : la charité, la justice, la force, la prudence, la tempérance… ?
Avec saint Paul, puisses-tu affirmer, toi aussi, à la fin de ta vie : « J’ai mené le bon combat, j’ai achevé ma course, j’ai gardé la foi. Je n’ai plus qu’à recevoir la couronne de la justice : le Seigneur, le juste juge, me la remettra en ce jour-là ».