L’été est là, propice à s’ouvrir aux autres et à renforcer les liens entre frères et sœurs, grands-parents, cousins et cousines. Des « affectueuses pensées » adressées par carte postale (oui, oui, cela existe encore !) ou des photos postées sur WhatsApp, aux cousinades et autres retrouvailles en famille, tous les formats sont possibles.
Les vacances familiales sont souvent synonymes de joies simples mais essentielles. Grandes tablées, balades et baignades, bonne humeur et confidences créent des souvenirs communs, qui façonnent notre identité. Mais toute relation peut être source de blessures, et celles reçues en famille sont les plus profondes. Un mot, un regard peuvent raviver des ressentiments que l’on croyait avoir dépassés.
Peut-être en as-tu fait la douloureuse expérience. Et tu t’es dit : « Plus jamais de vacances avec elle, avec lui, avec eux ! ». Trop de promiscuité ! Trop de vacarme ! Les différences de tempéraments, de styles de vie et de choix éducatifs sont autant de sources de tensions et de discorde. Mieux vaut parfois prendre de la distance, pour laisser le temps faire son œuvre.
Pourtant, l’entente familiale n’est pas un rêve ! C’est un objectif vers lequel nous progressons ensemble. La communion est fragile, parce qu’elle est belle. À nous d’en prendre soin, de la protéger, la nourrir, la restaurer. Si tu prends le risque, cet été, de passer un temps en famille, prépare-toi à mener le bon combat : celui de la bienveillance, du lâcher prise, du pardon et des petits compromis.
Croyant ou non, ces conseils de l’apôtre Pierre, dans la Bible, t’aideront à apporter ta pierre à la construction de l’édifice familial : « Pratiquez l’hospitalité les uns envers les autres sans récriminer. Ce que chacun de vous a reçu comme don de la grâce, mettez-le au service des autres, en bons gérants de la grâce de Dieu qui est si diverse. »