Cet été, nous avons communié à l’enthousiasme et à la ferveur des Jeux olympiques et paralympiques. Qui n’a pas été ébloui par telle ou telle prouesse ? Qui n’a pas été ému par les larmes sur le visage d’un vainqueur encore incrédule, ou d’un athlète épuisé et déçu de sa performance ? Il nous est difficile d’imaginer les efforts quotidiens, intensifs, insoupçonnés, qui leur ont valu à tous de tels exploits.
T’arrive-t-il, comme à moi, de te lasser du quotidien, de ces tâches cachées, répétitives ou ingrates, que tu accomplis à la maison ou au travail ? Tu aimerais en retirer davantage de satisfaction, recevoir un peu de gratification de la part des autres. Tu rêves de réalisations extraordinaires et de monter sur le podium de la reconnaissance et de la gloire ? N’oublie pas le travail acharné des athlètes des JO !
L’apôtre Paul, qui compare la vie spirituelle à celle d’un coureur, nous indique un chemin sûr pour recevoir la palme du vainqueur : « Quel que soit votre travail, faites-le de bon cœur, comme pour le Seigneur et non pour plaire à des hommes : vous savez bien qu’en retour vous recevrez du Seigneur votre héritage. »
Croyant ou non, à l’instar de ces athlètes qui s’entraînent à longueur d’année, nous pouvons, nous aussi, nous exercer à faire notre travail « de bon cœur » et de notre mieux, quel qu’il soit. Cela rejaillira sur notre moral et sur notre entourage. Cela nous maintiendra dans l’humilité et nous disposera à faire de plus grandes choses lorsqu’elles se présenteront.