Joyeux Noël ! Un vœu pieux battu en brèche, au regard des guerres et de la violence présentes dans le monde ? Des mots convenus, devenus vides de sens ? Que tu sois croyant ou pas, tu peux t’interroger sur les raisons de se réjouir, en ces temps d’incertitudes et de préoccupations. Quelle est donc cette joie que tant d’hommes et de femmes célèbrent encore après deux millénaires ?
« Ne craignez pas car voici que je vous annonce une bonne nouvelle, qui sera une grande joie pour tout le peuple : Aujourd’hui, dans la ville de David, vous est né un Sauveur qui est le Christ, le Seigneur ». Ces paroles de l’ange aux bergers nous sont rapportées dans la Bible par l’évangéliste Luc. C’était il y a plus de 2000 ans, au temps de l’empereur Auguste, dans une ville de Judée appelée Bethléem.
L’enfant dont nous célébrons chaque année la venue au monde, est notre « Sauveur ». Le voici, le motif de notre joie ! La voici, la bonne nouvelle qui efface toute crainte ! Tu es sauvé(e) ! Dieu est venu sur la terre pour toi, pour te sauver !
Cette « grande joie pour tout le peuple » a été annoncée au cœur de la nuit. Elle n’est ni bruyante ni exubérante, même si elle s’exprime aussi par des réjouissances. C’est une joie discrète, profonde, intime. Mais elle grandira et sera vraiment pour tous si, à ton tour, comme Marie lors de la visite des bergers, tu acceptes de l’accueillir, de la partager et de la méditer dans ton cœur.