« Personne ne m’aime ! » N’as-tu jamais dit cette phrase dans ton enfance ou ton adolescence ? Peut-être t’arrive-t-il, aujourd’hui encore, de le penser avec tristesse. Tant de personnes de tous âges se sentent seules, livrées à elles-mêmes, ignorées, oubliées ou encore, « jetées après usage », comme le dénonce le pape François. Récemment, une amie me confiait qu’elle avait parfois la douloureuse impression d’être transparente pour les autres.
Nous avons tellement besoin d’être aimés ! C’est normal. Dieu nous a créés à son image, avec un cœur, pour que nous puissions aimer et être aimés. Pourtant, notre réservoir d’amour n’est jamais plein ; nous faisons l’expérience des limites de l’amour humain qui ne peut pas combler entièrement notre cœur fait pour davantage.
Les événements que nous célébrons cette semaine jusqu’à Pâques nous redisent avec force de quel amour nous sommes aimés, tous, quelle que soit notre histoire. Car c’est aussi nous dont il s’agit, croyants ou non, lorsque l’apôtre Jean écrit, dans la Bible : « Avant la fête de la Pâque, sachant que l’heure était venue pour lui de passer de ce monde à son Père, Jésus, ayant aimé les siens qui étaient dans le monde, les aima jusqu’au bout. »
Oui. Jésus, qui a affirmé : « Il n’y a pas de plus grand amour que de donner sa vie pour ceux qu’on aime », a donné sa vie pour toi, pour moi, pour tous les hommes et les femmes de tous les temps.