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CONTACTER Marie-Liesse

“À chaque fois que je tombais, ce fil venait me relever.”

Témoignage de Marie-Liesse
Issue d’une famille fragilisée par la maladie de son père, Marie-Liesse grandit en se fermant peu à peu aux autres. Lorsqu’elle décide de se laisser porter par la prière de son entourage, elle découvre L’ami avec lequel elle chemine désormais tous les jours.

Bonjour. Je m’appelle Marie-Liesse. Je viens d’une famille catholique pratiquante. En fait, j’ai une situation familiale un peu compliquée : mon papa a une maladie psychiatrique.

Et un jour, j’ai réalisé que le Seigneur ne s’occupait pas de moi. Et je me rendais compte qu’Il s’occupait, qu’Il agissait chez les autres. Et moi, je ne comprenais pas pourquoi Il me laissait vraiment seule. Et c’est là où il y a eu, un peu, un point de rupture. Et j’étais pas du tout en colère face à cela, ça me semblait logique : le Seigneur ne pouvait pas s’occuper de tout le monde, on est beaucoup trop nombreux. Je lui ai dit : « Bon, si Tu ne t’occupes pas de moi, on s’arrête là. C’est pas grave. »

Et donc, c’est là que j’ai arrêté de prier. J’ai grandi en me disant : plus je m’éloigne des gens, moins les gens peuvent m’atteindre parce qu’ils me connaissent moins et donc savent moins où m’attaquer, etc. Donc, je me suis vraiment écartée de tout, globalement et je me suis vraiment plongée dans ma solitude qui, j’avais l’impression, était confortable et m’allait.

Quand j’avais 16 ans, à peu près, un soir, ma grande sœur me dit : « Viens, on va se promener. On va passer un temps toutes les deux. » Il se trouve que, dans la famille, on n’est que deux. Donc c’était…j’aimais bien ces temps un peu fraternels avec ma sœur.

Et on se retrouve un dimanche soir, vers 20h30, devant une petite chapelle. Et c’est là que je réalise que c’est la fameuse chapelle où il y a le rassemblement de jeunes catholiques dont elle me parle depuis des mois. Je lui dis : « Non, mais je ne veux pas y aller. Moi, j’y crois pas. C’est pas pour moi ! »

Bon, une fois que je suis là, je suis là ! Donc je rentre avec elle et je tombe sur deux garçons qui devaient avoir six ou sept ans de plus que moi et qui, pourtant, viennent me voir en disant : « Ah ! C’est toi la petite sœur de Machin ! Ça fait tellement plaisir que tu sois là ! Ça fait tellement longtemps qu’on prie pour toi ! En fait, on t’attendait ! » Et moi, je suis un peu choquée par ça : j’ai pas l’habitude que les gens viennent vers moi parce que je fais en sorte de ne pas aller vers eux. Donc les gens ne viennent pas trop vers moi, en général. Et en fait, j’ai surtout entendu : « On t’attendait, on t’espérait. On est heureux que tu sois là ! » Ça m’a beaucoup marqué et c’est un endroit où je suis revenue quelquefois après. On chantait, on dansait. On était tous ensemble et ça me plaisait beaucoup.

Et un jour, je les entends dire : « Voilà, on part à un week-end, tous ensemble, pour un peu, faire tout ce qu’on fait là, mais en plus gros. Surtout, on va faire la fête. On va chanter. On va danser. » Et moi, je me suis arrêtée à : « On va faire la fête. » Et donc, je suis partie en me disant : « Super ! Un week-end de fête. Ça va être trop chouette ! »

Et je suis arrivée un jour en retard parce que j’avais cours le matin. Et je suis donc arrivée le soir. Et c’était une veillée où tout le monde priait en silence, de manière très recueillie, etc. Donc, autant dire que c’est pas tout à fait ce pour quoi j’étais venue. Et j’étais un peu déçue. Mais je décide quand même d’aller m’asseoir au milieu de tout le monde et juste regarder les gens.

Et, à un moment, il y a un garçon qui était derrière moi, que je ne connaissais pas et qui pose sa main sur mon épaule : quand on pose sa main sur l’épaule de quelqu’un, c’est qu’on vient lui apporter une forme de soutien, voire on vient, en fait, prier pour lui. Et j’avais ma meilleure amie avec moi, qui pose aussi sa main sur mon épaule. Et donc, je me retourne vers eux et je dis : « Non, mais ça va ! Tout va bien ! Moi, je suis ok ! Il n’y a pas de souci ! » Et pourtant, une minute après, je sens vraiment que je suis habitée : j’ai vraiment le Seigneur qui vient me rejoindre dans mon cœur et qui, surtout, vient avec toute sa délicatesse, répondre à une vraie question qui m’habite. Et j’avais même pas conscience de me la poser : c’est ça qui est assez fou, c’est de se rendre compte que le Seigneur nous connaît si bien qu’Il vient répondre à ce qui est au plus profond de notre cœur avant même qu’on ait eu le temps, avec notre intelligence, de mesurer cette question.

Et, tout au long de ma vie, je pense que j’ai grandi avec une vraie question sur la souffrance : si Dieu existe, pourquoi la souffrance ? Je pense qu’on est plein à se poser cette question. Et le Seigneur est venu, ce jour-là, me donner une réponse. Alors, c’est une réponse qui est, peut-être, juste pour moi, mais, en tout cas, c’est une réponse qu’Il m’a donnée et qui m’a parlé. Il est venu me dire : Dieu ne créée pas la souffrance. Il la permet à la mesure de sa confiance en nous, pour la surmonter avec Lui.

Et c’est une phrase qui est un peu compliquée : moi, je ne suis pas très scolaire donc, les longues phrases compliquées, c’est pas trop mon truc. Et c’est vrai : pendant ½ heure, elle a tourné en boucle dans mon cerveau jusqu’à que je la retienne déjà et que j’arrive un peu à la comprendre. Et ce soir-là, j’ai juste compris : Dieu ne créée pas la souffrance.

Et j’ai compris, en fait, que la vie c’était un chemin qui pouvait se vivre à deux avec le Seigneur. Donc, ce soir-là, je pense que j’ai vraiment pris la décision de lui remettre ma vie et surtout, de le prendre un peu comme bâton de route : on avance ensemble. Je suis rentrée chez moi, c’était beau. J’étais un peu tout heureuse de ce que j’avais vécu, et pourtant on le vit, en fait, dans notre quotidien. Et donc, j’ai mis un peu du temps à vraiment transformer ma vie : ça a pris plusieurs mois où le Seigneur est passé par des petites choses pour me montrer que voilà, c’était pas une fois où Il m’avait dit ça et après c’était fini. C’était vraiment tous les jours : Il était là par des toutes petites choses. Ça n’empêche pas de se tôler. Moi, j’étais assez bagarreuse. J’ai continué à me bagarrer dans la rue à ce moment-là. Et en fait, c’était pas grave ! C’est comme si, en fait, j’avais une espèce de fil qui avait été tendu entre moi et le ciel. Et, à chaque fois que je tombais, ce fil se tirait venait me relever. Et ça n’empêche pas de tomber ! Mais ça permet d’être relevé à chaque fois.

Et voilà, je pense vraiment que la foi c’est avancer à deux : je lui remets tout ce qui me pèse et toute cette souffrance qui était dure dans ma vie.

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