Lorsque les jours raccourcissent et que le temps est à la grisaille, le week-end est parfois long pour celui – ou celle – qui vit seul. Que l’on soit célibataire, séparé, divorcé, veuf ou veuve, quelle que soit la raison de notre solitude, celle-ci n’est pas seulement un état de vie, passager ou durable. C’est aussi un sentiment : d’isolement, d’éloignement, d’exclusion, d’abandon peut-être… Oui, la solitude est souvent source de souffrance.
Peut-être souffres-tu toi aussi de la solitude ? Tu y es confronté à toi-même, sans échappatoire possible. Pourtant, lieu de la vérité de ton être, elle te permet, si tu prends le temps de l’apprivoiser, de mieux te comprendre, de retrouver tes désirs profonds et de t’accepter dans toute ta réalité. Ta vie intérieure s’ouvre alors à des horizons nouveaux, devenant une richesse pour toi-même et pour les autres.
Comme dans la Bible, Dieu est présent dans nos déserts, ce lieu intime à nous-mêmes. C’est là qu’il nous attend et nous n’y sommes plus seuls. C’est ce que signifie cette invitation rapportée par l’évangéliste Matthieu : « Mais quand tu pries, entre dans ta chambre, ferme ta porte, et prie ton Père qui est là dans le lieu secret ; et ton Père, qui voit dans le secret, te le rendra ». Ne crains pas d’entrer dans la chambre de ton cœur et d’en fermer la porte !