Chaque année à la fin du mois d’octobre, nos commerces et lieux publics se peuplent de citrouilles, sorcières et autres squelettes grimaçants, annonçant avant l’heure la nuit de Halloween, le 31 de ce mois : la mort interroge ! Les premières sépultures humaines découvertes par les archéologues datent d’il y a environ 100 000 ans. Elles témoignent du respect accordé au corps du défunt et de croyances en une vie qui ne s’arrête pas avec la mort.
En France, depuis plus de 1000 ans, c’est le 2 novembre qui a été choisi comme « jour des morts » : nous sommes encouragés à faire mémoire des défunts de nos familles, en particulier de ceux qui nous ont quittés dans l’année, et à prier pour eux, demandant à Dieu de les accueillir dans son amour. Il est difficile de se représenter ce qu’est la vie éternelle, « le paradis » : cela dépasse notre imagination. Dans la Bible, le prophète Isaïe en parle avec des paroles pleines d’espérance :
« Il fera disparaître la mort pour toujours. Le Seigneur Dieu essuiera les larmes sur tous les visages, et par toute la terre il effacera l’humiliation de son peuple. Le Seigneur a parlé. Et ce jour-là, on dira : “Voici notre Dieu, en lui nous espérions, et il nous a sauvés !” ».
La mort d’un être cher est toujours une épreuve, que l’on soit croyant ou pas. La séparation physique, définitive, d’avec la personne aimée nécessite un long travail de deuil, pour vivre la relation d’une manière nouvelle, intérieure. Peut-être as-tu toi-même perdu un proche récemment. Malgré la tristesse et la douleur, il a fallu avancer, continuer de vivre. Mais ta peine est encore là, peut-être aussi ton inquiétude de ne pas savoir où il est…
Cette promesse rapportée par l’apôtre Matthieu dans la Bible est pour toi : « Heureux ceux qui pleurent, ils seront consolés ».